Présentation de l’éditeur: Septembre 1853. Victor Hugo est en exil sur l’île de Jersey. Hanté par des visions nocturnes lui intimant de faire la lumière sur la mort de sa fille Léopoldine, le poète se lance dans une enquête qui le mènera jusque dans les mystères du ventre de Paris. Là, au péril de sa vie, il découvrira un univers peuplé d’âmes sombres, qui lui inspireront la formidable épopée humaine des Misérables.
Mon avis : excellent !
J’aime beaucoup le 19è siècle, mais étant donné que c’est la période de l’histoire que j’ai le moins étudié à l’école, je ne connais pas grand chose d’un point de vue historique. L’exil de Victor Hugo, je ne me souviens pas en avoir jamais entendu parler. Apparemment il aurait été chassé de France par Napoléon III. Et de Napoléon III, je ne connais pas grand chose non plus…
Mais ce n’est pas pour ça que j’ai aimé cette bande dessinée. Nous suivons Victor Hugo comme s’il était un enquêteur. Sur l’île de Jersey, il assiste régulièrement à des séances de spiritisme. Or un jour, ça marche ! Sa fille Léopoldine, morte tragiquement, apparaît. Elle suggère implicitement à son père de chercher ce qui s’est passé ce jour là. Nous savons que Léopoldine se baladait en bateau sur un lac avec son mari et deux amis, lorsque l’embarcation a chaviré. La jeune femme, sa robe gorgée d’eau, est entraînée au fond. Son mari a essayé de la sauver mais en vain, et a choisi de mourir auprès d’elle plutôt que de remonter à la surface sans elle. Romantique à souhait, et tragique.
Toujours est-il que Victor Hugo se demande comment il se fait que ces quatre personnes ont péri. Et retourne en France enquêter.
C’est passionnant, intriguant, plein de suspense. L’époque est aussi magnifiquement dépeinte, avec les rues de Paris, la présence de Napoléon III, il y a l’engagement politique de l’écrivain, sa vie personnelle (ses femmes notamment…). On ferme cet ouvrage satisfait d’avoir lu une intrigue particulièrement riche et magnifiquement mise en valeur par les planches de Laurent Paturaud.
Encore une bonne pioche 🙂
Daniel Maghen, 2013, ISBN 978-2-35674-031-1, 112 pages, 19€
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Je l’ai justement croisée en librairie lundi, elle avait l’air chouette ! Je note donc !
Tu peux Lili, tu peux ^^
Je connais très mal la vie de Victor Hugo aussi, je note d’autant que les planches ont l’air superbes. Merci pour la découverte !
Les planches sont effectivement superbes, c’est un régal !
J’ai offert cette BD mais je ne l’ai pas lue. Je note donc !
Sache que tu as fait un bon choix en l’offrant 🙂
Cette tragédie de la noyade de Léopoldine m’a toujours bouleversée et les poèmes qu’elle a inspirés sont si beaux! Tant mieux si cette BD est réussie. J’aimerais la lire aussi.
Lorsque j’ai entendu la première fois l’histoire de cette noyade j’étais très émue, il y a tellement d’amour dans cet événement tragique… J’espère que cette BD te plaira Mango.
Encore une que j’ai reposé. Tu me fais regretter ! 😉
Ce n’est que partie remise 😉
Tu m’intéresses. Je note .
Chic !
Dessin très attrayant !
Ils sont superbes !
Je ne connaissais pas mais ton enthousiasme m’incite à la découvrir au plus vite. J’espère qu’elle sera à la médiathèque.
C’est là que je l’ai trouvée, au petit bonheur la chance. Le hasard a bien fait les choses.
J’aime beaucoup l’intrigue et ton avis enthousiaste me confirme que cette BD risque de me plaire. Je la note
J’espère qu’elle te plaira.
Une vie que je prendrais plaisir à découvrir par le biais de la BD je pense !
C’est romancé mais ça en dit long sur l’amour qu’Hugo portait à sa fille.
Ooh ça a l’air d’être une très belle BD ! 😀 J’adore Victor Hugo, et également les histoires de spiritisme du XIXe, alors pourquoi pas les deux en même temps ? 🙂
Alors là tu vas être servie ^^
Si c’est Victor Hugo, forcément je vais le lire 🙂
Bonne lecture Sophie !
d’accord avec toi!! et quel beau graphisme oui!!
Les planches sont vraiment très belles, on s’y croirait 🙂
Je ne suis pas forcément fan de la mode des personnages réels-enquêteurs mais ton billet est suffisamment tentant pour que je jette un oeil 😉 Et bon, ça m’encouragera peut-être à me replonger dans Hugo, abandonné honteusement depuis le lycée (hum hum)
Hugo au lycée c’est trop tôt, surtout que si tu prends par exemple Notre Dame de Paris, ça ne devient qu’intéressant qu’après les 100 premières pages, quand l’histoire commence vraiment. Les descriptions du début sont un calvaire, alors que la suite c’est du grand roman et on ne s’ennuie pas une minute. Mais à l’école on te dit que ce n’est pas bien de sauter des pages, quitte à te dégoûter. Ce n’est que plus tard que tu comprends que tu en as tout à fait le droit et que finalement, tel livre chiant n’est pas si chiant que ça !
J’ai au final décidé d’attaquer Notre Dame de Paris en audio book. Bon j’y serai probablement encore dans trois ans mais là, les descriptions à rallonge me gênent moins. Comme quoi! Je garde la BD pour la suite 😉
J’ai essayé les livres audio mais je suis incapable de suivre les récits, je pense systématiquement à autre chose et je perds le fil. Si ça te convient c’est parfait ! Et j’espère que tu apprécieras Notre-Dame de Paris car c’est vraiment un chef-d’oeuvre une fois la partie chiante passée 😉
Noté ! j’aime beaucoup les dessins et leur colorisation. Ca me fait penser à celle avec Wilkie Collins.
Joli billet. J’ai aussi beaucoup aimé.
j’aime beaucoup Victor Hugo, il y a toutes les chances que j’achète cette BD !
Bonne lecture Yann !
zut…j’ai croisé cette bd à gibert et hésité….. »si j’aurais su »